La libre-concurrence: une bienfaitrice méconnue
Le 29 mai dernier, les français votaient "non" au référendum concernant l'adoption de la constitution européenne. Ils devançaient de peu les "Bataves", ce qui nous a évité d'être les seuls à mettre cette nouvelle Europe des 25 dans sa situation actuelle de "non-gouvernabilité".
Quelle mouche a-t-elle piqué une majorité de Français ? Il semblerait qu'elle s'appelle "non à libre concurrence"... Il semblerait que le fait que l'Union Européenne réaffirme (dans ce que l'on pourrait appeler ses statuts associatifs) cette fameuse "libre concurrence" comme un principe réglant l'économie du grand marché Européen ait fait peur aux électeurs Français dans leur majorité.
Pourtant ces électeurs sont également tous des consommateurs, souvent des salariés des secteurs dits "concurrentiels" et doivent se féliciter tous les jours de ce principe économique particulièrement sain et efficace. Prenons 2 exemples que je connais bien: la téléphonie mobile et l'accès internet.
Aurions-nous plus de 45 millions d'abonnés au téléphone mobile si au milieu des années 90, Bouygues Telecom n'était pas arrivé sur le marché avec ses forfaits innovants ou ses offres pré-payées mettant le téléphone portable à la portée de nouveaux consommateurs de minutes "over the air" ? La réponse est non. Quand on constate les récentes condamnations de notre trio-pole pour "entente illicite", on peut légitimement penser que Itineris (ancêtre de Orange) et SFR auraient en effet probablement agi en duopole encore plus efficace, maintenu le prix des communications à un niveau assurant une forte rentabilité sur les quelques millions d'utilisateurs aisés visés à l'époque et sans doute cessé d'innover assez rapidement. L'arrivée récente des MVNOs (Mobile Virtual Network Operator - A savoir un opérateur mobile qui "sous-loue" le réseau de l'un des opérateurs existants) vont amener eux aussi leur dose de "concurrence", des offres plus économiques, des services nouveaux accessibles à plus de consommateurs... Ainsi en va l'économie d'un secteur: la concurrence en l'espèce n'a quasiment pas d'effets négatifs et recèle de plein de conséquences positives pour les utilisateurs et pour l'économie toute entière de ce segment (les distributeurs de téléphones portables "alla" Phone House, les fabricants d'accessoires divers tels que les oreillettes ou kits de voiture, les vendeurs de logos, sonneries et jeux vidéo sur mobile...). Des dizaines de milliards d'euros de "business" qui n'auraient pas existé sans "concurrence" et une croissance encore forte dans un pays où on la cherche comme on cherche des champignons durant un été sans pluie.
Sur le marché de l'Internet, rappelons-nous que France Télécom en niait encore le potentiel commercial en 1995, que quelques pionniers comme FranceNet avait converti des dizaines de milliers d'"early adopters", qu'ont suivi Club Internet puis LibertySurf avec son offre "gratuite" (on devrait dire sans abonnement car en fait les connexions en "dial up" coûtaient à l'internaute de l'époque) et plus récemment Free remarquable inventeur de ce que l'on appelle le "triple play" (accès internet, téléphonie et télévision dans la même offre). Sans les mesures de "dérégulation" de l'accès (le fameux dégroupage) organisée par l'ART (devenue ARCEP depuis), cette apparition de nouveaux acteurs n'aurait pas eu lieu, la France n'aurait pas le taux d'équipement (et le taux de croissance associé) des foyers en accès "broadband" et notre secteur internet (fournisseurs de contenus, acteurs de e-commerce, ...) serait sans doute encore au creux de la vague. Ceci sans parler des vendeurs de PC, d'imprimantes, d'appareils photos numériques, de modems ADSL,... 29,90€ par mois incluant l'accès internet, la téléphonie illimitée sur le fixe et quelques chaînes de télévision en numérique: bref l'offre la plus avantageuse du continent Européen parce que la concurrence a encore délivré ses bienfaits aux consommateurs et à un segment entier de l'économie. A nouveau des milliards de "business" et une croissance très forte pour notre économie quasiment atone par ailleurs.
Pour ne pas laisser penser que seul le secteur des technologies est "boosté" par cette libre concurrence, il est de notoriété publique que le développement économique de la ville de Marseille a été fortement favorisé par la concurrence TGV/avion apparue il y a 5 ou 6 ans. On peut de même déplorer qu'aucune compagnie aérienne française "low cost" n'ait pu se développer et favoriser le développement de certaines de nos régions ou destinations touristiques.
Un petit parallèle sportif pour finir la démonstration: la Premier League Anglaise est d'autant plus attractive et financièrement puissante que l'équipe de Chelsea "sponsorisée" par Roman Abramovitch est venu "concurrencer" Manchester, Arsenal et Liverpool. Le tournoi des 6 nations ne peut que se féliciter d'avoir accueilli il y a quelques années l'Italie maintenant capable de tenir tête au moins pendant une mi-temps à l'Angleterre. Le niveau des performances olympiques n'a fait que monter à la suite de l'arrivée des athlètes chinois. Et ainsi de suite...
Hors rappelons-nous de cette fameuse directive Bokelstein (revenue récemment sur le devant de la scène) sur la "libéralisation des services" c'est à dire ce texte visant à organiser la libre concurrence au sein de l'UE sur le marché des services. Rappelons-nous du "plombier Polonais" qui a fait voter "non" à une majorité d'entre nous. Rappelons-nous donc de ce refus des "bienfaits" de cette directive: enfin la possibilité d'appeler un plombier disponible dont les tarifs ne soient pas du "vol à main armé"!... Des bienfaits évidents pour le consommateur, des possibilités de croissance et de création de "business" dans l'Europe toute entière que notre référendum a entravé, nous les "poltrons" de l'économie libérale, les champions du conservatisme colbertisto-marxiste et... les vraisemblables perdants de demain.
Que le principe du "pays d'origine" soit maintenu ou pas dans cette fameuse directive ? En fait peu importe si l'on a confiance dans cette économie dite de marché. En effet, notre plombier slave même s'il est mal payé, mal logé pendant un temps et constitue une concurrence un peu rude pour nos plombiers tricolores, ne souhaitera pas, vous pouvez en être sûrs, que cela dure: il voudra être mieux payé, mieux logé, peut-être voudra-t-il être embauché par une société Française, voire créer sa propre entreprise en France et l'économie française aura récupéré un excellent artisan, travailleur et motivé...
Plutôt que dire "non" aux bienfaits que nous promettait la construction Européenne, il aurait fallu bien au contraire lui dire "oui", la renforcer dans son fonctionnement démocratique, dans la force politique et économique qu'elle peut constituer vis à vis des autres grandes puissantes et miser positivement sur le fait que les grands leaders du service Européen (Axa, Suez, Capgemini, Sodexho,...pour ne citer que ceux-là) auraient pu entraîner dans leurs sillages des centaines de PMEs françaises. Sans oublier de rappeler que les consommateurs y auraient plus que largement trouvé leur compte.
Les cas où la concurrence n'a pas apporté à la fois des bénéfices aux consommateurs et une croissance du secteur concerné sont rares mais existent. Il s'agit en fait des domaines dans lesquels la collectivité décide de "subventionner" un secteur pour des raisons louables d'égalité d'accès au service (typiquement de désenclavement) ou de développement durable (typiquement de protection de l'environnement). Un bon exemple serait le secteur des transports urbains (on souhaite ici à la fois qu'un banlieusard d'une cité éloignée puisse se rendre sur son lieu de travail ou tout simplement encourager les automobilistes à laisser leur véhicule au parking pour limiter la pollution). Pour un tel secteur, la question devient: quel est le coût pour la collectivité ? La réponse n'est sans doute pas dans la mise en place d'acteurs en concurrence frontale pour offrir le service à l'usager mais plutôt la mise en concurrence régulière des concessionnaires et de l'ensemble des fournisseurs de la "value chain" (les constructeurs de matériels roulants ou les sous-traitants en charge de l'entretien ou du nettoyage par exemple). Ceci ne peut que peser de façon favorable sur le coût à financer par tous. Là encore, la concurrence a ses bénéfices. CQFD.
Je finirai sur cet exemple édifiant et récent de l'Imprimerie Nationale. Détentrice du soi-disant "monopole de fabrication des passeports" et incapable de réaliser les passeports biométriques réclamés pour se rendre sans visa aux Etats-Unis, elle laisse un demi million de français dans un embarras absurde (se rendre dans un Consulat ou à l'Ambassade américaine, y faire la queue quelques heures, espérer ne pas avoir oublié une pièce nécessaire à l'obtention d'un visa et s'acquitter de la modique somme de 85€ ...). Un peu de concurrence de la part de Thales ou d'Oberthur, candidats à cette activité et déjà fournisseurs d'autres pays comme la Belgique, n'aurait pas fait de mal. Cela nous aurait évité, de surcroît, le ridicule d'être le seul des 27 pays concernés à ne pas être prêt.
Le ridicule ne tue pas...mais bon.
Quelle mouche a-t-elle piqué une majorité de Français ? Il semblerait qu'elle s'appelle "non à libre concurrence"... Il semblerait que le fait que l'Union Européenne réaffirme (dans ce que l'on pourrait appeler ses statuts associatifs) cette fameuse "libre concurrence" comme un principe réglant l'économie du grand marché Européen ait fait peur aux électeurs Français dans leur majorité.
Pourtant ces électeurs sont également tous des consommateurs, souvent des salariés des secteurs dits "concurrentiels" et doivent se féliciter tous les jours de ce principe économique particulièrement sain et efficace. Prenons 2 exemples que je connais bien: la téléphonie mobile et l'accès internet.
Aurions-nous plus de 45 millions d'abonnés au téléphone mobile si au milieu des années 90, Bouygues Telecom n'était pas arrivé sur le marché avec ses forfaits innovants ou ses offres pré-payées mettant le téléphone portable à la portée de nouveaux consommateurs de minutes "over the air" ? La réponse est non. Quand on constate les récentes condamnations de notre trio-pole pour "entente illicite", on peut légitimement penser que Itineris (ancêtre de Orange) et SFR auraient en effet probablement agi en duopole encore plus efficace, maintenu le prix des communications à un niveau assurant une forte rentabilité sur les quelques millions d'utilisateurs aisés visés à l'époque et sans doute cessé d'innover assez rapidement. L'arrivée récente des MVNOs (Mobile Virtual Network Operator - A savoir un opérateur mobile qui "sous-loue" le réseau de l'un des opérateurs existants) vont amener eux aussi leur dose de "concurrence", des offres plus économiques, des services nouveaux accessibles à plus de consommateurs... Ainsi en va l'économie d'un secteur: la concurrence en l'espèce n'a quasiment pas d'effets négatifs et recèle de plein de conséquences positives pour les utilisateurs et pour l'économie toute entière de ce segment (les distributeurs de téléphones portables "alla" Phone House, les fabricants d'accessoires divers tels que les oreillettes ou kits de voiture, les vendeurs de logos, sonneries et jeux vidéo sur mobile...). Des dizaines de milliards d'euros de "business" qui n'auraient pas existé sans "concurrence" et une croissance encore forte dans un pays où on la cherche comme on cherche des champignons durant un été sans pluie.
Sur le marché de l'Internet, rappelons-nous que France Télécom en niait encore le potentiel commercial en 1995, que quelques pionniers comme FranceNet avait converti des dizaines de milliers d'"early adopters", qu'ont suivi Club Internet puis LibertySurf avec son offre "gratuite" (on devrait dire sans abonnement car en fait les connexions en "dial up" coûtaient à l'internaute de l'époque) et plus récemment Free remarquable inventeur de ce que l'on appelle le "triple play" (accès internet, téléphonie et télévision dans la même offre). Sans les mesures de "dérégulation" de l'accès (le fameux dégroupage) organisée par l'ART (devenue ARCEP depuis), cette apparition de nouveaux acteurs n'aurait pas eu lieu, la France n'aurait pas le taux d'équipement (et le taux de croissance associé) des foyers en accès "broadband" et notre secteur internet (fournisseurs de contenus, acteurs de e-commerce, ...) serait sans doute encore au creux de la vague. Ceci sans parler des vendeurs de PC, d'imprimantes, d'appareils photos numériques, de modems ADSL,... 29,90€ par mois incluant l'accès internet, la téléphonie illimitée sur le fixe et quelques chaînes de télévision en numérique: bref l'offre la plus avantageuse du continent Européen parce que la concurrence a encore délivré ses bienfaits aux consommateurs et à un segment entier de l'économie. A nouveau des milliards de "business" et une croissance très forte pour notre économie quasiment atone par ailleurs.
Pour ne pas laisser penser que seul le secteur des technologies est "boosté" par cette libre concurrence, il est de notoriété publique que le développement économique de la ville de Marseille a été fortement favorisé par la concurrence TGV/avion apparue il y a 5 ou 6 ans. On peut de même déplorer qu'aucune compagnie aérienne française "low cost" n'ait pu se développer et favoriser le développement de certaines de nos régions ou destinations touristiques.
Un petit parallèle sportif pour finir la démonstration: la Premier League Anglaise est d'autant plus attractive et financièrement puissante que l'équipe de Chelsea "sponsorisée" par Roman Abramovitch est venu "concurrencer" Manchester, Arsenal et Liverpool. Le tournoi des 6 nations ne peut que se féliciter d'avoir accueilli il y a quelques années l'Italie maintenant capable de tenir tête au moins pendant une mi-temps à l'Angleterre. Le niveau des performances olympiques n'a fait que monter à la suite de l'arrivée des athlètes chinois. Et ainsi de suite...
Hors rappelons-nous de cette fameuse directive Bokelstein (revenue récemment sur le devant de la scène) sur la "libéralisation des services" c'est à dire ce texte visant à organiser la libre concurrence au sein de l'UE sur le marché des services. Rappelons-nous du "plombier Polonais" qui a fait voter "non" à une majorité d'entre nous. Rappelons-nous donc de ce refus des "bienfaits" de cette directive: enfin la possibilité d'appeler un plombier disponible dont les tarifs ne soient pas du "vol à main armé"!... Des bienfaits évidents pour le consommateur, des possibilités de croissance et de création de "business" dans l'Europe toute entière que notre référendum a entravé, nous les "poltrons" de l'économie libérale, les champions du conservatisme colbertisto-marxiste et... les vraisemblables perdants de demain.
Que le principe du "pays d'origine" soit maintenu ou pas dans cette fameuse directive ? En fait peu importe si l'on a confiance dans cette économie dite de marché. En effet, notre plombier slave même s'il est mal payé, mal logé pendant un temps et constitue une concurrence un peu rude pour nos plombiers tricolores, ne souhaitera pas, vous pouvez en être sûrs, que cela dure: il voudra être mieux payé, mieux logé, peut-être voudra-t-il être embauché par une société Française, voire créer sa propre entreprise en France et l'économie française aura récupéré un excellent artisan, travailleur et motivé...
Plutôt que dire "non" aux bienfaits que nous promettait la construction Européenne, il aurait fallu bien au contraire lui dire "oui", la renforcer dans son fonctionnement démocratique, dans la force politique et économique qu'elle peut constituer vis à vis des autres grandes puissantes et miser positivement sur le fait que les grands leaders du service Européen (Axa, Suez, Capgemini, Sodexho,...pour ne citer que ceux-là) auraient pu entraîner dans leurs sillages des centaines de PMEs françaises. Sans oublier de rappeler que les consommateurs y auraient plus que largement trouvé leur compte.
Les cas où la concurrence n'a pas apporté à la fois des bénéfices aux consommateurs et une croissance du secteur concerné sont rares mais existent. Il s'agit en fait des domaines dans lesquels la collectivité décide de "subventionner" un secteur pour des raisons louables d'égalité d'accès au service (typiquement de désenclavement) ou de développement durable (typiquement de protection de l'environnement). Un bon exemple serait le secteur des transports urbains (on souhaite ici à la fois qu'un banlieusard d'une cité éloignée puisse se rendre sur son lieu de travail ou tout simplement encourager les automobilistes à laisser leur véhicule au parking pour limiter la pollution). Pour un tel secteur, la question devient: quel est le coût pour la collectivité ? La réponse n'est sans doute pas dans la mise en place d'acteurs en concurrence frontale pour offrir le service à l'usager mais plutôt la mise en concurrence régulière des concessionnaires et de l'ensemble des fournisseurs de la "value chain" (les constructeurs de matériels roulants ou les sous-traitants en charge de l'entretien ou du nettoyage par exemple). Ceci ne peut que peser de façon favorable sur le coût à financer par tous. Là encore, la concurrence a ses bénéfices. CQFD.
Je finirai sur cet exemple édifiant et récent de l'Imprimerie Nationale. Détentrice du soi-disant "monopole de fabrication des passeports" et incapable de réaliser les passeports biométriques réclamés pour se rendre sans visa aux Etats-Unis, elle laisse un demi million de français dans un embarras absurde (se rendre dans un Consulat ou à l'Ambassade américaine, y faire la queue quelques heures, espérer ne pas avoir oublié une pièce nécessaire à l'obtention d'un visa et s'acquitter de la modique somme de 85€ ...). Un peu de concurrence de la part de Thales ou d'Oberthur, candidats à cette activité et déjà fournisseurs d'autres pays comme la Belgique, n'aurait pas fait de mal. Cela nous aurait évité, de surcroît, le ridicule d'être le seul des 27 pays concernés à ne pas être prêt.
Le ridicule ne tue pas...mais bon.
8 Comments:
Il y a aussi des gens qui ont dit NON à la commission de Bruxelles qui justement au lieu de s'occuper de l'Europe à l'extérieur, s'occupe un peu trop de gêner la libre concurrence à l'intérieur. Il y a aussi des gens qui ont dit non car le monde est déjà global et vouloir construire un sous-ensemble, une forteresse, est déjà dépassé (selon les m arguments que vous utilisez).
A propos du visa nécessaire aux US, au nom de quoi devrions nous être le doigt sur la couture chaque fois que les US changent unilatéralement une de leurs règles ?
Je trouve votre these sur le non a une Europe déjà étriquée originale et respectable. Il y a cependant peu de chances qu'une majorité de "non" lui soit dûe.
J'imagine que les citoyens US doivent avoir les mêmes passeports que nous pour visiter les 27 pays signataires. Mon point était autre...
jdch > je te présente Pierre qd tu veux. Il est un des entrepreneurs IT les plus cool et subtile de Paris (et Moscou).
Je ne suis pas sûr que le NON à l'Europe issu du NON à CETTE EUrope qu'on proposait (pour d'autres raisons que celles que clame l'extrême gauche) soit aussi petit qu'on croît. L'Europe a été construite au départ pour empêcher la guerre et régler les pb ENTRE états européens. La demande ACTUELLE est toute autre et tout le monde est d'accord pour que l'Europe existe par rapport aux autres blocs. Or pas mal de gens sont gênés par l'interventionnisme systématique de la commission dans les relations entre états européens comme si les relations commerciales ne pouvaient pas exister sans elle. l'histoire montre cependant que les relations entre états européens existaient AVANT (il suffit de lire les mémoires de Casanova pour s'apercevoir que le commerce en Europe au 18ème siècle semble parfois plus facile que maintenant ;-)).
Bolkestein: la commission et donc l'Europe s'oqp de problèmes déjà dépassés puisque les délocalisations se font déjà dans des pays qui ne sont plus en Europe et que donc l'histoire du plombier polonais est déjà dépassée..
Si le projet de constitution avait été plus orienté vers les projets DE l'Europe vers l'extérieur, le vote aurait été d'une autre nature et dans tous les cas le débat n'aurait pas été celui-là..
En ce qui concerne les visas pour les US: ceux ci décident de mettre en place des visa pour ceux qui n'ont pas de passeport biométriques.. Pourquoi ne met on pas en place la même chose ou n oblige t on pas les américains à avoir un visa pour venir en France ? Alors que dans la plupart des cas, la réciprocité est de mise en ce qui concerne les règles passeport/visa entre 2 pays ? Par ailleurs il ne faut pas oublier que (sauf erreur de ma part) les américains n'ont pas de carte d'identité alors que nous en avons et que chez nous avoir un passeport n'est qu'optionnel et n'est pas (particularité française) une preuve de nationalité..
(merci Pascal de l'introduction ;-)))
Pascal, je serais ravi de rencontrer Pierre.
Pierre, j'achète ta thèse qui a l'avantage énorme d'être optimiste.
Pour les américains, ils n'ont pas de carte d'identité (ils se servent de leur permis de conduire) mais sont également trés trés peu nombreux à avoir un passeport car trés trés peu nombreux à voyager en dehors de leur pays. Je ne sais pas si on leur demande les memes contraintes sur leur passeport (lecture optique ou biomètrie). Je l'espère.
Très bon post ! Voilà qui me rappelle une manif de nos syndicats-cacas où il y avait une banderole qui proclamait "non à la rentabilité" !
Pascal ! T'irganise un petit déj ou un déj ? (tu m'en dois un non ? ) ;-))
OK. Mail suit.
JD - il n'y a pas la date des commentaires, que l'heure, normal ?
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