I had a dream
Le week-end dernier je me suis retrouvé Papa à 42 ans d'une petit Emma-Sarah longue de 49cm et forte de 3500g. Dans 23 ans, cette "miss" aura 23 ans et moi 65 ans... Comme je souhaite évidemment une belle vie à cette débutante, voici un petit "post" optimiste et utopique sur ce que seront la France, l'Europe, le Monde à cette échéance.
Emma-Sarah, 23 ans, diplômée d'une bonne université Française en droit des affaires se prépare à passer un an a Shanghai pour y perfectionner son chinois. Elle rejoindra un an plus tard une firme internationale. Elle avait le choix entre Londres, Tokyo, New York et Paris pour débuter. Elle a choisi Paris parce que le contexte économique Français est plus porteur, la fiscalité "attractive", les grandes multinationales ont, pour une majorité, repositionné leur siège Européen à Paris (j'ai l'impression de parler de Londres...) bref c'est à Paris que cela se passe...(Bien sûr, notre héroïne a aussi une vie amoureuse, sportive, culturelle et sociale mais cela ne nous... regarde pas).
Que s'est-il donc passé durant ces 23 années ? En fait, beaucoup et peu de choses à la fois. Voilà l'histoire.
Considérons 2 grandes générations de Français.
Premièrement, ceux nés avant 1968 qui ont connu tout ou partie des trente glorieuses, le Gaullisme, la libéralisation des moeurs, une économie non mondialisée fondée sur une forme d'"économie mixte" au niveau national, ceux qui ont eu très peu d'employeurs (soit parce qu'ils avaient/ont un statut d'employé du secteur public, soit parce qu'ils n'ont jamais imaginé changer), ceux qui lorsque le chômage les a touché ont perçu des indemnités généreuses, ceux qui ont aujourd'hui au moins 6 semaines de congés payés et 11 jours de RTT, ceux qui ont ou auront une retraite décente, sont ceux que j'appellerai dans la suite de ce "post" les "Violets".
Deuxièmement, ceux nés après 1981 (date de début du déclin de France si l'on souhaite être un peu polémique), ceux qui ont toujours vu leurs parents, frères et soeurs ou copains touchés par le chômage, ceux qui ont énormément de mal à se rappeler du moindre élan politique positif au niveau national (sauf peut-être la victoire en 1998 de l'équipe de France de football), ceux qui ont grandi avec d'un côté Internet (la fenêtre sur le monde) et de l'autre TF1/France2 (la lucarne franco-gauloise), ceux qui ont vu la "fracture sociale" de près (dans leur lycées, sur les stades, dans les transports en commun)... bref ceux que j'appellerai les "Jaunes".
Les Jaunes au fur et à mesure qu'ils terminaient leurs études et retiraient leurs cartes d'électeurs ont pris conscience d'un subterfuge, d'une grande manipulation qui avait échappé à leurs aînés. La minorité de blocage "trotskiste" soutenue bon an mal an par une majorité "nostalgico-sympathique" de Violets ( cf post "une éternelle nostalgie trotskiste") qui a toujours mis le pays en situation d'immobilisme complet dès qu'il s'est agi de réformes (retraite, sécurité sociale, indemnisation du chômage, révision du statut des employés du secteur public, éducation...) n'est pas comme on avait pu le croire "généreuse" dans sa défense acharnée des "avantages acquis". Elle ne cherche pas à léguer un futur meilleur à ses enfants. Bien au contraire, elle pense à elle égoïstement et mise sur le fait que le système "va bien tenir" jusqu'à sa retraite. Qu'importe que le système soit ultérieurement en faillite ! Après les Violets, le déluge...
Les Jaunes ont compris cela et se sont mobilisés. Ils ont été rejoints rapidement par un certain nombre de Violets (libéraux ou tout simplement parents "généreux" pensant qu'il faut léguer à ses enfants une "entreprise qui tourne" pas un "machin en déficit permanent et de surcroît sur-endetté"). Cette nouvelle majorité inédite à conduit la "révolution des Jaunes", a décidé de "dé-sanctuariser" l'essentiel de notre soit-disant "modèle social" (les trostkisto-immobilistes Violets devenus ultra-minoritaires ont pris leur retraite la queue basse et nous n'en avons plus jamais entendu parler). Elle a maintenu simplement une priorité très forte aux 3 domaines fondamentaux que sont l'éducation, la santé et le logement et a mené au pas de course les réformes qui étaient nécessaires depuis 20 ans.
De quelles réformes parle-t-on ?
Tout d'abord, l'organisation administrative a été singulièrement simplifiée. 3 niveaux seulement: les groupes de communes, une dizaine/douzaine de grandes régions et un niveau national. Le coût de fonctionnement de nos administrations et collectivités territoriales a été réduit considérablement et la compétence de chaque niveau l'a rendu efficace et pertinent.
Aux groupes de communes, la vie "locale": les crèches et écoles maternelles, les transports urbains, les hôpitaux, les maisons de retraite, le logement social, le sport et la culture... Pour devenir attractives, ces communautés urbaines ont rivalisé sur le thème "moins d'impôts, plus de service". Les meilleures pratiques se sont naturellement imposées et même les fameux "quartiers" dans lesquels des émeutes avaient eu lieu au début du siècle ont atteint une "modeste prospérité" dans laquelle il fait bon vivre... A côté et en complément des "services publics", une multitude de concessions ou délégation de services publics, d'établissement sous contrat et d'associations financées majoritairement par des fonds privés (grâce à un système de déductibilité fiscale des donations) ont été encouragées à amener qualité et efficacité dans le dispositif. On retrouve, d'ailleurs, dans ces organisations de très nombreux fonctionnaires (surtout des Jaunes mais aussi quelques Violets) qui ont quitté leur fameux "emploi à vie" pour retrouver le goût du travail, de l'initiative et de la responsabilité !
Aux grandes régions, l'éducation, la santé, les infrastructures,... Plus de carte scolaire, plus de programme nationaux, plus de professeurs affectés par un ordinateur programmé en langage Marx... Les lycées et universités ont également rivalisé pour obtenir les meilleurs résultats, pour favoriser les échanges internationaux, pour délivrer des diplômes reconnus dans l'Europe voire le Monde entier. La gratuité du système éducatif a été remplacé par un système simple de péréquation dépendant des revenus: les plus pauvres paient très peu, les plus riches sont contents de dire qu'ils financent l'avenir de nos enfants. Le système de Sécurité Sociale a été remis dans le vert. Chaque bénéficiaire a en effet été responsabilisé par une participation forfaitaire de 10€ à chaque acte médical (seuls les plus démunis ou les cas médicaux les plus graves ont gardé une prise en charge à 100%). Les cotisations ont baissé en même temps que le niveau de dépenses. Ces cotisations ont d'ailleurs été transformées entièrement en impôts (type CSG) afin que chacun paie des impôts (le taux marginal de l'IR largement abaissé, le taux moyen d'imposition incluant les contributions sociales ne dépasse pas 25% et l'assiette a été trés largement élargie), se rende compte des coûts associés et n'aie de cesse que de réclamer de l'efficacité de la part des instances régionales. De même, toutes les allocations diverses ont été revisitées, recalibrées et sont devenues "imposables" élargissant ainsi encore l'assiette des personnes payant l'impôt et rendant chacun conscient des efforts fait pour lui par la collectivité...
Au niveau National, la Défense, la Sécurité et les Affaires Internationales. L'Europe ayant beaucoup avancé dans son homogénéisation fiscale et sociale, elle apparaît comme une [con-]fédération harmonieuse de pays ayant des moyens communs (recherche, innovation, transports et énergie notamment) et faisant front commun diplomatiquement et économiquement face aux 4 autres grandes puissances: les Etats-Unis, la Chine, l'Inde et le Brésil. Les administrations centrales aux effectifs très limités dirigés par d'anciens patrons du secteur concurrentiel raisonnent en "task force" apportant consistance et relais entre le niveau européen et les niveaux régionaux et locaux.
Et l'économie dans tout cela ?
Le taux de chômage se situe entre 3 et 5%. Les nouveaux retraités (comme moi) ont d'ailleurs dans leur majorité un "job" à temps partiel pour compléter leur retraite devenue un peu maigre: "l'expérience n'étant pas que la compétence des cons", on m'utilise pour "coacher" de jeunes entrepreneurs. On me trouve un peu trop prudent et modéré mais on me reconnaît un certain bon sens... Comme j'ai pas mal cotisé (euphémisme) durant ma vie professionnelle, la compensation que je reçois ne fait l'objet d'aucune charge sociale.
A côté des grandes multi-nationales, toute une génération de grosses PME Européennes a vu le jour. "Leverageant" les points forts de chaque grande région Européenne, elles sont considérées dans le monde entier comme les entreprises à suivre, celles à qui ont achète vision, innovation, qualité et développement durable, celles qui imposent le "standard" tout en respectant les diversités culturelles et linguistiques . Les équipe de design sont implantées à Milan et Stockholm, celles de R&D entre Cambridge et Grenoble, l'ingénierie à Munich et Helsinki, la production est partagée entre Bratislava et Bucarest et le marketing entre Paris et New-York. Quotée sur l'ECM (European Capital Market), les "brokers" et analystes de Paris, Londres, Frankfurt et New-York ont en fait les stars du 21° siècle...
Même les Anglais, dont on ne louera jamais assez le pragmatisme, on décidé d'adopter l'Euro du fait de sa pré-dominance dans les échanges internationaux !
Bien sûr, ce post ne décrit que le "to be" sachant que vous connaissez tous le "as is". Le chemin qui mène de ce "as is" à ce "to be" n'a pas été un long fleuve tranquille. La "révolution des Jaunes" a amené la forme de catharsis qui était nécessaire pour en arriver là et...
...prise de conscience collective, auto-motricité des organisations, compétitivité comme principale source de fierté, succès économique planétaire ont fait le reste...
...tout en préservant un système sécurisant et efficace à léguer à nos enfants en terme d'éducation, de logement et de santé.
Les fondamentaux d'un monde auquel nous aspirons sans doute tous: le meilleur des mondes pour Emma-Sarah !
J'ai fait un rêve et ça fait du bien...
Emma-Sarah, 23 ans, diplômée d'une bonne université Française en droit des affaires se prépare à passer un an a Shanghai pour y perfectionner son chinois. Elle rejoindra un an plus tard une firme internationale. Elle avait le choix entre Londres, Tokyo, New York et Paris pour débuter. Elle a choisi Paris parce que le contexte économique Français est plus porteur, la fiscalité "attractive", les grandes multinationales ont, pour une majorité, repositionné leur siège Européen à Paris (j'ai l'impression de parler de Londres...) bref c'est à Paris que cela se passe...(Bien sûr, notre héroïne a aussi une vie amoureuse, sportive, culturelle et sociale mais cela ne nous... regarde pas).
Que s'est-il donc passé durant ces 23 années ? En fait, beaucoup et peu de choses à la fois. Voilà l'histoire.
Considérons 2 grandes générations de Français.
Premièrement, ceux nés avant 1968 qui ont connu tout ou partie des trente glorieuses, le Gaullisme, la libéralisation des moeurs, une économie non mondialisée fondée sur une forme d'"économie mixte" au niveau national, ceux qui ont eu très peu d'employeurs (soit parce qu'ils avaient/ont un statut d'employé du secteur public, soit parce qu'ils n'ont jamais imaginé changer), ceux qui lorsque le chômage les a touché ont perçu des indemnités généreuses, ceux qui ont aujourd'hui au moins 6 semaines de congés payés et 11 jours de RTT, ceux qui ont ou auront une retraite décente, sont ceux que j'appellerai dans la suite de ce "post" les "Violets".
Deuxièmement, ceux nés après 1981 (date de début du déclin de France si l'on souhaite être un peu polémique), ceux qui ont toujours vu leurs parents, frères et soeurs ou copains touchés par le chômage, ceux qui ont énormément de mal à se rappeler du moindre élan politique positif au niveau national (sauf peut-être la victoire en 1998 de l'équipe de France de football), ceux qui ont grandi avec d'un côté Internet (la fenêtre sur le monde) et de l'autre TF1/France2 (la lucarne franco-gauloise), ceux qui ont vu la "fracture sociale" de près (dans leur lycées, sur les stades, dans les transports en commun)... bref ceux que j'appellerai les "Jaunes".
Les Jaunes au fur et à mesure qu'ils terminaient leurs études et retiraient leurs cartes d'électeurs ont pris conscience d'un subterfuge, d'une grande manipulation qui avait échappé à leurs aînés. La minorité de blocage "trotskiste" soutenue bon an mal an par une majorité "nostalgico-sympathique" de Violets ( cf post "une éternelle nostalgie trotskiste") qui a toujours mis le pays en situation d'immobilisme complet dès qu'il s'est agi de réformes (retraite, sécurité sociale, indemnisation du chômage, révision du statut des employés du secteur public, éducation...) n'est pas comme on avait pu le croire "généreuse" dans sa défense acharnée des "avantages acquis". Elle ne cherche pas à léguer un futur meilleur à ses enfants. Bien au contraire, elle pense à elle égoïstement et mise sur le fait que le système "va bien tenir" jusqu'à sa retraite. Qu'importe que le système soit ultérieurement en faillite ! Après les Violets, le déluge...
Les Jaunes ont compris cela et se sont mobilisés. Ils ont été rejoints rapidement par un certain nombre de Violets (libéraux ou tout simplement parents "généreux" pensant qu'il faut léguer à ses enfants une "entreprise qui tourne" pas un "machin en déficit permanent et de surcroît sur-endetté"). Cette nouvelle majorité inédite à conduit la "révolution des Jaunes", a décidé de "dé-sanctuariser" l'essentiel de notre soit-disant "modèle social" (les trostkisto-immobilistes Violets devenus ultra-minoritaires ont pris leur retraite la queue basse et nous n'en avons plus jamais entendu parler). Elle a maintenu simplement une priorité très forte aux 3 domaines fondamentaux que sont l'éducation, la santé et le logement et a mené au pas de course les réformes qui étaient nécessaires depuis 20 ans.
De quelles réformes parle-t-on ?
Tout d'abord, l'organisation administrative a été singulièrement simplifiée. 3 niveaux seulement: les groupes de communes, une dizaine/douzaine de grandes régions et un niveau national. Le coût de fonctionnement de nos administrations et collectivités territoriales a été réduit considérablement et la compétence de chaque niveau l'a rendu efficace et pertinent.
Aux groupes de communes, la vie "locale": les crèches et écoles maternelles, les transports urbains, les hôpitaux, les maisons de retraite, le logement social, le sport et la culture... Pour devenir attractives, ces communautés urbaines ont rivalisé sur le thème "moins d'impôts, plus de service". Les meilleures pratiques se sont naturellement imposées et même les fameux "quartiers" dans lesquels des émeutes avaient eu lieu au début du siècle ont atteint une "modeste prospérité" dans laquelle il fait bon vivre... A côté et en complément des "services publics", une multitude de concessions ou délégation de services publics, d'établissement sous contrat et d'associations financées majoritairement par des fonds privés (grâce à un système de déductibilité fiscale des donations) ont été encouragées à amener qualité et efficacité dans le dispositif. On retrouve, d'ailleurs, dans ces organisations de très nombreux fonctionnaires (surtout des Jaunes mais aussi quelques Violets) qui ont quitté leur fameux "emploi à vie" pour retrouver le goût du travail, de l'initiative et de la responsabilité !
Aux grandes régions, l'éducation, la santé, les infrastructures,... Plus de carte scolaire, plus de programme nationaux, plus de professeurs affectés par un ordinateur programmé en langage Marx... Les lycées et universités ont également rivalisé pour obtenir les meilleurs résultats, pour favoriser les échanges internationaux, pour délivrer des diplômes reconnus dans l'Europe voire le Monde entier. La gratuité du système éducatif a été remplacé par un système simple de péréquation dépendant des revenus: les plus pauvres paient très peu, les plus riches sont contents de dire qu'ils financent l'avenir de nos enfants. Le système de Sécurité Sociale a été remis dans le vert. Chaque bénéficiaire a en effet été responsabilisé par une participation forfaitaire de 10€ à chaque acte médical (seuls les plus démunis ou les cas médicaux les plus graves ont gardé une prise en charge à 100%). Les cotisations ont baissé en même temps que le niveau de dépenses. Ces cotisations ont d'ailleurs été transformées entièrement en impôts (type CSG) afin que chacun paie des impôts (le taux marginal de l'IR largement abaissé, le taux moyen d'imposition incluant les contributions sociales ne dépasse pas 25% et l'assiette a été trés largement élargie), se rende compte des coûts associés et n'aie de cesse que de réclamer de l'efficacité de la part des instances régionales. De même, toutes les allocations diverses ont été revisitées, recalibrées et sont devenues "imposables" élargissant ainsi encore l'assiette des personnes payant l'impôt et rendant chacun conscient des efforts fait pour lui par la collectivité...
Au niveau National, la Défense, la Sécurité et les Affaires Internationales. L'Europe ayant beaucoup avancé dans son homogénéisation fiscale et sociale, elle apparaît comme une [con-]fédération harmonieuse de pays ayant des moyens communs (recherche, innovation, transports et énergie notamment) et faisant front commun diplomatiquement et économiquement face aux 4 autres grandes puissances: les Etats-Unis, la Chine, l'Inde et le Brésil. Les administrations centrales aux effectifs très limités dirigés par d'anciens patrons du secteur concurrentiel raisonnent en "task force" apportant consistance et relais entre le niveau européen et les niveaux régionaux et locaux.
Et l'économie dans tout cela ?
Le taux de chômage se situe entre 3 et 5%. Les nouveaux retraités (comme moi) ont d'ailleurs dans leur majorité un "job" à temps partiel pour compléter leur retraite devenue un peu maigre: "l'expérience n'étant pas que la compétence des cons", on m'utilise pour "coacher" de jeunes entrepreneurs. On me trouve un peu trop prudent et modéré mais on me reconnaît un certain bon sens... Comme j'ai pas mal cotisé (euphémisme) durant ma vie professionnelle, la compensation que je reçois ne fait l'objet d'aucune charge sociale.
A côté des grandes multi-nationales, toute une génération de grosses PME Européennes a vu le jour. "Leverageant" les points forts de chaque grande région Européenne, elles sont considérées dans le monde entier comme les entreprises à suivre, celles à qui ont achète vision, innovation, qualité et développement durable, celles qui imposent le "standard" tout en respectant les diversités culturelles et linguistiques . Les équipe de design sont implantées à Milan et Stockholm, celles de R&D entre Cambridge et Grenoble, l'ingénierie à Munich et Helsinki, la production est partagée entre Bratislava et Bucarest et le marketing entre Paris et New-York. Quotée sur l'ECM (European Capital Market), les "brokers" et analystes de Paris, Londres, Frankfurt et New-York ont en fait les stars du 21° siècle...
Même les Anglais, dont on ne louera jamais assez le pragmatisme, on décidé d'adopter l'Euro du fait de sa pré-dominance dans les échanges internationaux !
Bien sûr, ce post ne décrit que le "to be" sachant que vous connaissez tous le "as is". Le chemin qui mène de ce "as is" à ce "to be" n'a pas été un long fleuve tranquille. La "révolution des Jaunes" a amené la forme de catharsis qui était nécessaire pour en arriver là et...
...prise de conscience collective, auto-motricité des organisations, compétitivité comme principale source de fierté, succès économique planétaire ont fait le reste...
...tout en préservant un système sécurisant et efficace à léguer à nos enfants en terme d'éducation, de logement et de santé.
Les fondamentaux d'un monde auquel nous aspirons sans doute tous: le meilleur des mondes pour Emma-Sarah !
J'ai fait un rêve et ça fait du bien...
14 Comments:
Tant pour Emma-Sarah que pour nous tous et tous ceux qui suivront, souhaitont que cela ne soit qu'une question de temps!
Félicitations, dans tous les cas.
Julien, avec un j, comme jaune!
Félicitations.
Bienvenue a Emma-Sarah qui a un papa qui sait nous faire rever avec de beaux textes.
Si vous lui souhaitez trentes nouvelles glorieuses, rappelez-vous que ces années connurent 16 années de guerres stupides dont les tremblements agitent encore les banlieues et alimentent la haine raciste dans les bistrots.
Les USA en Irak, l'Inde au Cachemire, la Chine à Taïwan, souhaitez-vous une bonne guerre d'Iran aux Jaunes pour en finir avec le trotskysme ? Comme les femmes auront droit aux combats, je souhaite à Emma-Sarah bien du courage à suivre les ordres du vieux Général Sarko.
Mais comme toutes les petites filles blanches de riche à qui j'enseigne, je suppose qu'Emma-Sarah aura bientôt des rêves de commerce équitable, d'éducation aux orphelins d'Afriques, d'abandon de la Terreur nucléaire, de droits civiques aux femmes bafouées, de tolérance religieuse, d'amour et de jeux d'enfants : le meilleur des mondes pour Emma-Sarah et pour l'Humanité.
Pour ce que j'en vois tous les jours, la perversion intellectuelle soixante-huito-trotskyste a de beaux jours devant elle.
Comme dirait Julien, je suis Jean-Hubert avec un J, comme jaune.
Né en 1976; je me considère comme un enfant du chômage, je n'ai connu que ça comme environnement, le chômage de masse et la crise rampante.
Merci,
Je monte ma boite et c'est un exercice difficile. J'ai eu quelques soucis physiques la semaine dernière qui m'ont conduit dans les choux. Or ce voyage au pays du néant a fait resurgir les questions du moment, notamment la principale destinée à mes aieuls : qu'attendez vous de nous ?
En effet, notre naissance est une dette que nous devons payer, dans une économie primitive on parlerait de contre don.
Cette question me hante pour de multiple raisons mais surtout car j'ai l'impression que les Jaunes ont decidé de ne plus habiter le monde pour simplement le manipuler alors que nous n'avons pas d'autre choix que de le squatter (ce monde).
Alors If you have a dream ... vous avez décider de rester l'habiter.
MERCI.
Je pense que je vais finir par faire sortir ce texte sur lequel je travaille./Leafar 26 ans.
A quand le roman économico-politique prospectif ?
Alors que nous sommes confrontés aux lamentations économiques de notre société qui pourtant a atteint un degré de richesses inégalé, nous n'avons que de sombres perspectives en tête.
Merci pour ces textes et félicitations pour Emma-Sarah.
Il ne s'agit pas d'un roman économico-politique prospectif mais plutôt d'un Bootleg philosophique à destination de nos géniteurs.
Je m'adressais à David. Désolé si cela n'était pas clair.
Bravo pour ce texte et bienvenue à la petite Emma-Sarah. J'admire l'heureux papa qui envisage de se taper une jeune rebelle à 60 ans (j'en ai deux à la maison et le troisième approche, ma femme a dit STOP!!!)
Sur le fond du texte, je suis d'accord à une nuance près: je ne suis pas certain que le niveau national soit nécessaire. Je pense que, si comme tu le dis, l'Europe s'homogénéise, le niveau national va se vider de son sens.
Un état fédéral (celui que tu décris) n'a que quatre prérogatives: La politique étrangère (celle de la France n'intéresse plus grand monde), la défense (Je n'ose parler du Clemenceau), la monnaie (c'est fait) et la cour supreme/constitutionnelle (Luxembourg l'est déjà largement). Alors qui osera lancer un parti Européen pronant la fusion des états nation ?
J'ai des enfants aussi, mais j'ai une seconde source d'inquiétude :
ils ne seront plus seuls demains, quand 30 % des naissances seront issues de populations extra-européenes...vous ne mentionnez pas ce côté génant de la chose
Il est clair que l'immigration marginalisée économiquement pour une grande part comme elle l'est aujourd'hui pose un vrai problème.
Je ne suis pas sûr qu'elle en pose en période de prospérité. On peut même prétendre que notre démographie moins déprimée que d'autres pourra constituer un atout économique le jour venu.
J'avais raté ce billet, retrouvé via votre commentaire chez Guy Sorman. Toutes mes sincères félicitations :)
J'aime beaucoup votre rêve, je suis moi-même un Jaune (un peu foncé, 1975), qui ouvre les yeux sur la situation française (merci Revel pour le coup de pouce). Mais il présuppose qu'"ils ont pris conscience d'un subterfuge" or cette prise de conscience n'apparait pas vraiment (il faut dire que l'évolution de l'école et des média depuis 1968 et surtout depuis 1981 a clairement eu pour conséquence de rajouter des oeillères dont il est difficile de se défaire). Votre blog, comme plein d'autres, participe à ce travail d'éducation, et il est salutaire. Sommes-nous face à une majorité silencieuse? Des mouvements (portés par des jaunes) comme Liberté Chérie et Alternative libérale sont-ils l'avant-garde ou l'intégralité des troupes? Franchement, je n'ai pas la réponse, juste "un rêve" ;).
Ceci dit, il va falloir commencer à se bouger, parce que pour arriver à la situation décrite dans 25 ans, il faut commencer tout de suite (ou en ... 2007?)
Sur la paternité et le souci de l'avenir de ses enfants. Emma Sarah a de la chance. La même chance que j'explique à mes enfants, mes jumelles et mon fils. Ils sont nés dans un milieux qui leur permettra de réaliser leur potentiel. Mais ce milieux est lui même immergé dans un ecosystème bien curieux que je leur montre en comparaison. Nous nous préparons à partir de France. Né avant 68, j'ai vu ce pays s'embourber dans des erreurs, j'ai connu certains politiques et je sais très bien leurs postures celles officielles et celles en privé. Je voudrais ici dire qu'un livre doit être relu, le fameux "Mal Français". Ecrit en 1976, il y a trente ans par Alain Peyrefitte. Histoire ancienne direz-vous? Lisez le à la lumière des événements actuels. Très peu de rides. Ce que cela signifie? C'est que le coup est parti depuis longtemps et qu'il n'y a eu personne pour dévier le boulet de sa trajectoire. Tout était dit des mécanismes déviants, des contrates déjà avec d'autres pays.
Retrospectivement la politique à la française paraît assez déconnectée du vrai problème: l'archaîsme des structures, l'exercice monarchique des pouvoirs avec ce que cela produit, c'est à dire un gateau trop petit avec la querelle des affamés autour des miettes, le pays ruiné comme à la mort du grand roi qui se prenait pour l'état. 1981, des oeilléres en plus c'est exact, a définitivement mis le Titanic sur la route de l'iceberg. Tant que l'un ne rencontre pas l'autre la croisière continue. Cependant pour Emma Sarah, pour Audrey et Gaêlle mes jumelles qui ont 12 ans, mon fils qui en a 14 et qui déjà regarde ce pays d'un oeil très inquiet, très conscient des incohérences, pour eux et pour tous ceux qui comme eux méritent autre chose que cette machine à perdre, à faire perdre, le pays de l'impossible comme me le nomma un de nos plus grands virologue et ami, pour eux il faut souhaiter autre chose, et le faire. De mon côté cela se traduit par un départ, mon activité trouvant son équilibre ailleurs. Cela ne m'empêche pas de regarder ce pays et de me dire que beaucoup méritent mieux. La solution libérale est la voie, mais entre une déconstruction et une reconstruction le temps se mesure en décennies, deux je pense. Pour Emma Sarah c'est jouable, pour mes enfants c'est un peu long.
J'ai posté également un commentaire sur le blog de Guy Sorman.
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