Airbus: un "clash" annonçant le "crash" ? (épisode 2)
Mon prognostic alarmiste sur Airbus et sa maison-mère EADS (cf épisode 1) trouve quelques éléments de confirmation dans l'actualité.
Madame Merkel aimerait trouver une repreneur Allemand pour les 7,5% d'EADS que DaimlerChrysler souhaiterait céder. Elle ne souhaite pas, en effet, que tout se retrouve aux mains des Français alors qu'EADS emploie 22.000 salariés en Allemagne.
La banque publique KfW aurait pu "rendre service" mais cette "nationalisation partielle" a soulevé un "Nein" vigoureux dans une Allemagne qui commence à aimer l'économie libérale (serions-nous en retard d'un métro en France ?).
Allianz, le puissant assureur, et Deutsche Bank, la très profitable banque privée, ont décliné car "trop risqué"...
CommerzBank dont le Président est proche d'Angela M. préconise une solution industrielle... Une façon polie de dire non lui aussi ?
Lagardère compte lui-aussi céder 7,5%. Notre "cher" Etat, qui détient 15% et ne veut rien vendre, va-t-il les lui racheter au prix actuel ? Un gros milliard de dette supplémentaire, où est le problème ?
Le cours de l'action est toujours aux environs de 21€. Pour combien de temps ?
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3 Comments:
Je partage... C'est bien la suite logique d'un projet avant tout politique (de politique dans le sens jacobin francais, jacobin et socialiste).
Mais il faudrait aussi regarder du cote de Safran, le rachat du motoriste snecma par sagem l'electronicien avec encore 20% a l'etat... Idem, meme "performance", meme derives...
Apres le Credit Lyonnais, Eurotunnel, voici le debut de la longue cohorte des succes de l'economie mixte et de ses faux nez
si je lis bien ce type de sites, Fitch a dégradé la dette d'EADS depuis le 10 octobre à A-. Pas un drame, mais pas un signe de santé de fer non plus.
Fedex annule une commande de cargo A 380...
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