21 décembre 2006
par JDCh


Démagolène dans la lignée de Cécilio...

Armée de sa sempiternelle veste blanche et de son sourire ultra-brite, notre Démagolène nationale était en Alsace hier.

Elle a soit disant fait appel au "volontarisme économique".

Les perles de son intervention "participative" ont été reprise par la presse:

- elle interdirait les licenciements de confort, c'est à dire qu'une entreprise qui fait des bénéfices et qui reçoit directement ou indirectement des fonds publics (formation professionnelle, équipements collectifs) devra s'expliquer avec ses salariés et avec les pouvoirs publics ;

-Le CDI doit devenir le contrat de référence, remplacer le CDI par un CDD pour faire la même activité, cela ne sera plus possible";


Ces 2 propositions font sans doute plaisir à ceux qui les écoutent mais ne font qu'augmenter la défiance déjà forte entre décideurs économiques, saltimbanques politiques et une population qui compte les points en aimant à croire que les démagogues ont raison tout en se doutant que ce n'est sans doute pas le cas.

Si "volontarisme économique" veut dire défiance entre les acteurs alors Démagolène a vraiment tout faux.

En effet, la confiance des décideurs économiques dans la prévisibilité et la pertinence de nos lois, réglements et systèmes fiscaux est la condition "sine qua none" d'une économie qui rebondirait.

Démagolène comme son conjoint Cécilio s'en contre-fichent. Pour l'instant, ils pensent surtout à être élus en ramassant les voix des plus naïfs !



6 Comments:

At 9:44 AM, décembre 21, 2006, Anonymous Anonyme a dit...

Pensez à être élu, n'est-ce pas le propre de tout le personnel politique d'où qu'il vienne?

Je ne comprends pas que ce blog qui devrait être consacré au débat sur le "new deal" français, dérive aussi facilement dans la critique politicienne de base. Une bonne fois pour toutes, comprenez que le duo Ségo/Sarko sont 2 facettes du même conservatisme (avec une psychopathologie grave en plus du côté du nain de Neuilly). Et c'est de conservatisme de droite/gauche qu'il faut combattre.

 
At 10:47 AM, décembre 21, 2006, Anonymous Anonyme a dit...

En fait pour que ce pays s'en sorte il faudra arriver a mettre le debat dans la societe et non pas centre sur les preoccupations des seulsfonctionnaires.

Madame Royal n'a jamais connu rien d'autre que cela, ne connais rien a l'economie ni de pres ni de loin (pour le politique francais c'est trop vulgaire, pas assez noble comme occupation et puis il faut se bouger); Sarko non plus, mais il est Avocat, donc quand meme plus en prise avec les problemes de la societe.

On voit donc des gens qui ne connaissent rien a ces questions vouloir regler des problemes qu'ils percoivent par le petit bout d'une tres longue vue. Ou seulement au travers de statistiques fausses, biaisees... Comme du temps de Louis XIV, sa perception du royaume depuis les jardins et salles de Versailles et par ses conseillers courtisans! Un Trianon en plus!

Le monde politique francais est issu a 80% de l'administration et ses faux nez divers.

Plus d'une famille sur deux depend au moins d'un emploi dependant des depenses publiques.

Ce pays est coutumier des machins extraordinaires, souvent inutiles, que tous viennent voir et que personne n'imite!

Sans pousser tres loin le raisonnement on voit bien la fracture qui existe entre le monde reel et ce petit monde qui vit dans sa bulle administrative et avec en parallele toute une gamme d'activites dites "economiques" qui ne vivent que par des "abris" administratifs, des depenses de collectivites (souvent dont on peut se passer, surtout dans le contexte actuel) payees avec de l'argent qu'elles n'ont pas (dette).

L'inequation est bien la!

Tout ceci parle d'un monde qui n'est pas le mien, pas celui de JD si j'ai bien compris, pas celui de nombreux lecteurs, et je ne vois pas comment les choses vont s'inverser! Sauf pression exterieure. En interne aucune chance.

Scenario souhaitable, pression exterieure (exigeance externe de remise en ordre des comptes) donnant l'alibi (externe) pour des reformes (pas des mesurettes) internes et ceci avec l'arrivee aux affaires de l'elu(e).

Pour le reste les petites phrases politiques sont sans interet. Ils veulent se faire elire, c'est l'art des opportunites et des caressses dans le sens du poil, un jour pour avec les pours un autre contre avec les contres.

La politique c'est l'art de tirer une couverture trop petite sur un grand matelas, jamais vous ne couvrez tout.

A mon avis, mais c'est seulement un avis. Le probleme n'est pas le candidat, mais sa capacite une fois en poste de resister a ses "amis" comme aux lobbies de la fonction publique.

Scenario Reagan ou Thatcher. Avoir le courage une fois en trente ans de dire non, de tenir et meme si il faut des semaines!

Je vois mieux Sarko dans cet exercice qui est difficile. Mais la Politique avec majuscule c'est cela dans le contexte francais actuel.

Bonne chance a votre pays.

 
At 11:43 AM, décembre 21, 2006, Anonymous Anonyme a dit...

Ray ban et ses temoins



Allô, allô Insee !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
Le coulage de vot' économie,
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô Insee-eu !
Quelles nouvelles ?
Mon économie-eu faillie aujourd'hui !
Expliquez-moi
Valet Insee fidèle,
Comment cela s'est-il produit ,

Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Elle a failli
Dans l'incendie
Qui détruisit vos combines et combinats.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô Insee-eu-eu !
Quelles nouvelles ?
Mes combines ont donc fait long feu ?
Expliquez-moi
Insee modèle,
Comment cela s'est-il passé ?

Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si les combines croulérent, Madame,
C'est qu'le marigot était en flammes.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô Inse-eu-eu-eu !
Quelles nouvelles ?
Not' marigot est donc détruit !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?


Eh bien ! Voila, Madame la Marquise,
Apprenant qu'il était démasqué,
A pein' fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Enarque s'est fourvoyé,
Et c'est en révélant les compt''
Qu'il dévoila toutes les combines du combinat,
Mettant le feu à tout le'marigot
Qui s'agita de droite à gauche ;
Le Fmi exigeant la fin du désastre,
Le propagea sur tout' l'économie-mixte,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit crouler vot' économie!
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.

 
At 12:43 PM, décembre 21, 2006, Blogger JDCh a dit...

@ premier anonyme

je suis force de proposition (j'essaie en tout cas) dans mes long "posts".

Celui-ci comme la plupart de mes "short posts" est plus lié à l'humeur et à ma réaction en lisant la presse ce matin...

 
At 12:56 PM, décembre 21, 2006, Anonymous Anonyme a dit...

http://caccomo.blogspot.com/

Pour rappeler l'ordre des choses. Pour dire également que l'Etat, ou divers faux nez n'ont pas a exercer d'activite economique, car pervertissant les structures de marches et les structures industrielles, ce dernier volet d'analyse expliquant le desastre francais! Mais le discours officiel est bien sur a l'envers. L'Insee doit etre mise sur la sellette, et doit etre decouplee des influences politiques. Ce n'est pas le cas, menee par les lobbies de gauche elle masque la realite. Et meme pire des decisions sont prises sur des bases fausses. Des commentaires journaleux sont etablis sans verification aucune.

Petit rappel par l'excellent Caccomo:


A l’origine, l’argent public, c’est d’abord la part de la richesse privée que le ménage consent à laisser à la collectivité. On assiste aujourd'hui à une inversion pernicieuce des termes : l'argent privé, c'est ce que consent l'Etat à ne plus nous prendre. En ce sens, la fiscalité touche à l'éthique. Voilà pourquoi il est nécessaire et urgent de limiter la sphère des biens publics plutôt que de l'étendre. Mais au nom d'une conception démagogique de la solidarité et sur fond d'ignorance impardonnable des lois élémentaires de l'économie, les candidats aux présidentielles se proposent d'étendre la gratuité sans prévenir que la gratuité est un concept illusoire qui nous coûtera cher à tous le jour où il faudra rendre des comptes.

tout lire : http://caccomo.blogspot.com/

 
At 12:16 PM, décembre 22, 2006, Anonymous Anonyme a dit...

A lire:

http://chevallier.turgot.org/a474-Guignol_et_le_Pere_Noel.html

No comment!

 

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