Soyez entrepreneurs
Traduction d'une jolie histoire qui m'est parvenue par émail en guise de carte de voeux...
L'homme d'affaires Américain était sur le port d'un petit village côtier mexicain quand un petit bateau avec un seul pêcheur accosta. A l'intérieur du petit bateau se trouvaient quelques thons à nageoires jaunes de bonne taille. L'américain complimenta le Mexicain pour la qualité de son poisson et lui demanda quel temps cela lui avait pris pour les pêcher.
Vous devriez alors quitter ce petit village côtier et déménager à Mexico, puis Los Angeles et finalement New York où vous dirigeriez votre entreprise en pleine expansion.
Le pêcheur mexicain demanda: "Mais Senor, combien cela va-t-il prendre de temps "?
A quoi l'américain répondit "15 à 30 ans".
"Et alors ? quoi ensuite ?"
L'américain rigola et dit "Le meilleur. Quand le moment sera opportun, vous annoncerez une entrée en bourse, vous vendrez les actions de votre entreprise au public et vous deviendrez très riche. Vous devriez faire des millions."
"Des millions ? et puis quoi ?".
L'américain de répondre "Alors, vous prendriez votre retraite dans un petit village de pêcheurs où vous pourriez dormir tard, pêcher un petit peu, jouer avec vos enfants, faire la sieste avec votre épouse, vous balader dans le village le soir en sirotant du vin et jouer de la guitare avec vos amis."
6 Comments:
très belle histoire effectivement...même si on sent bien venir la chute...!
bonne année à toi !
Il y a une différence importante. Le pecheur mexicain, dans son egoisme insensé, vit sa vie tranquille dans son village etc. sans se douter que la redoutable mondialisation va tout lu iarracher: village, poissons et canne a peche.
L'entrepreneur américain, par son action, contribue à construire une société qui, par l'intermédiaire de fonds de pension ou de retraites par répartition, permettra à tous ses employés de prendre eux aussi une retraite tranquille dans un village de pecheurs. Tout en preservant l'économie de son pays de la redoutable mondialisation (s'il a un peu de courage et beaucoup de bonne volonté).
Si je puis me permettre, je trouve cette histoire, malgré son évidente valeur symbolique, largement réductrice des bonheurs et des sentiments d'accomplissements que peut procurer l'entrepreunariat.
Je suis même étonné, en lecteur attentif, de trouver ici comme illustration de l'entrepreunariat ce récit qui me semble passer à coté de l'essentiel. Je fais personnellement une grande différence entre l'élan et la finalité. Les deux doivent - si les choses se passent bien - aller de pair, non ?
Simon
et puis quand le pecheur sera malade et vieux il ne pourra plus subvenir à ses besoins, il ne faut pas que sa famille tombe malade sinon il n'aura pas de quoi les guérir et ses enfants n'auront pas d'autres choix que de devenir pecheur. JDCH tu nous fais une crise existentielle en ce début d'année du genre limitons nos besoins, vive la période préhistorique Chasse, Peche et Nature ? Le Rahan qui est en toi se réveille ? Excellente année quand même et merci pour le sourire qui a suivi la lecture de ce dernier article.
Bonjour Jean-David, Jolie histoire qui donne envie de manger du poisson et entreprendre ;) Toi qui a un "blog fumeur", je te laisse découvrir ma dernière idée que j'ai mise en ligne entre un sirotage de vin et la pêche : www.ArreterdeFumer.com ;)
Bonne année et à très bientôt, Alexandre A (voyagermoinscher)
C'est amusant, je viens de lire cette petite histoire que j'ai trouvé très jolie, et les commentaires qui y sont attachés : pourquoi certains voudraient-ils réduire l'histoire à un pamphlet qui claque le bec à l'entrepreneur capitaliste en lui démontrant la vanité de son esprit d'entreprise, vision qui ravirait certains et en offusqueraient d'autres ?
Personnellement, j'en aurais une lecture différente. Celle qui démontre que oui, l'esprit d'entreprise et la machine capitaliste ne produira pas forcément un bien être, une qualité de vie foncièrement différente dans sa nature à l'arrivée. Oui les plaisirs simples de la vie ne requierent pas d'être millionnaire. Mais cela démontre également a contrario que la motivation de l'entrepreneur est moins le résultat, que l'entreprise elle même, ses aléas etc .. Peut importe la destination, c'est le voyage qui compte, même si dans un tour du monde on revient au même point de départ.
L'homme se lance dans de vastes entreprises, moins parce qu'il en retirera une condition de bonheur substantiellement augmentée, mais simplement parce qu'il en est capable. Why ? Because we can.
Enfin, la parabole témoigne d'une chose essentielle : chacun choisit sa vie, et personne, et surtout pas l'Etat ne devrait venir vous dire comment la vivre. Les entrepreneurs réclament la liberté d'entreprendre, mais ne devraient jamais restreindre la liberté d'autrui de ne pas entreprendre.
La déclaration d'indépendance américaine identifie 3 droits naturels fondamentaux : Life, Liberty, and The pursuit of Happiness. On se trompe si souvent en chargeant la collectivité de veiller au bonheur des gens, quand ils ne demandent que la liberté d'en choisir librement la course.
Félicitation au petit pêcheur et au business man s'ils atteignent tout deux leur idéal par la voie qu'ils auront choisi. Et puissent t-ils le faire sans que personne ne vienne entraver leur course libre vers ces objectifs, à la poursuite de leur bonheur.
Pour démarrer l'année 2008, que pourrait on souhaiter de mieux ?
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