Petit blog pédagogique et sans prétention sur le business et l'économie
Polytechnicien (n'ayant jamais été fonctionnaire ou salarié du secteur public), j'ai découvert les enjeux d'une nouvelle économie globale à la fin des années 90 dans la Silicon Valley. Capital-risqueur depuis 2000, je suis frappé par l'immense décalage existant entre une grande partie de l'opinion Française et le monde dans lequel nous vivons. Je n'ai aucune confiance dans nos politiques ou nos médias pour réduire cette "fracture". La France va droit dans le mur. Comment le faire comprendre ? Peut-être en expliquant simplement à ceux qui ne le savent pas: d'où le titre de ce blog...
4 Comments:
..."la fin du déclin ne pourra être que cathartique.
J’étais un déclinologue non résigné, je me résigne peu à peu."
Nous sommes d'accord. Ce qui se dit ainsi, un pays qui se marginalise. Lorsque l'écart au réel du reste (le reste de la planéte) sera suffisamment grand, alors, tel un phénoméne dépendant d'une masse critique tout basculera en mode panique (et avec des secousses ou cathartique suivant votre expression). C'est inéluctable et cela a toujours fonctionné ainsi en ces terres gauloises.
De sursaut point, ou bien alors il est inverse. Façon de dire que vu la tendance descendante mieux vaut atteindre le fond pour donner un coup de pied salvateur depuis ce fond et refaire surface... Une forme de logique paradoxale qui s'inscrit dans la durée, durée qui n'est pas compatible avec le battement de l'économie. Autrement dit la meilleure façon de réformer sur le "fond" serait de ne point trop le faire tôt.
L'entreprise de croissance y sera comme une orchidée en plein désert, il faudra bien de l'énergie pour l'isoler du contexte et lui permettre de fleurir.
Il est vrai que l'on reste dans le registre des paroles réformatrices; mais il est peut être possible que ce soit la seule voie praticable
Ma réponse perso: départ. Sans regret.
NB: merci pour le temps que vous passez, c'est toujours un plaisir de vous lire. J
"Je suis un libéral au sens historique du terme à savoir ayant un respect quasi-sacré pour la liberté individuelle qui comprend la liberté d’expression, la liberté d’entreprendre, le respect de la propriété individuelle…"
le respect de la propriété individuelle
Aurais tu changé JDC?
Tu ne serais plus partisan de taxer fortement et sévèrement les grosses successions qui ne te plaisent pas?
Continue quand même. Ton blog vaut la visite.
salut JDCh,
et les autres. Merci à toi pour tes réponses claires et concises.
Je suis totalement en accord avec toi sur le respect que l'on doit avoir de la propriété individuelle. C'est la condition de base de l'exercice de la liberté. Sans propriété, pas de liberté.
Larry
merci pour le commentaire et la petite pique à laquelle j'ai déjà répondu dans ce post.
J'aurais du préciser la "propriété individuelle de son vivant" !
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